une course et un bateau

06/03/2011 21:02

Le dimanche 6 mars fut une journée bien remplie !

Levée à 5h30, je me retrouvai à 7h sur la ligne de départ de la course « la femme dans la course » avec mes copines de l’entraînement du marathon (ouaih ouaih, tout arrive… il y a une bande de jeunes qui courent en chantant comme des fous  2 fois par semaine, j’essaye d’y aller une fois.. et je fais la petite boucle..) et 350 autres nanas (3 mzungus).

Bon, 7h disais-je… à 7h30 on y était encore, sauf que le soleil était sorti de derrière le Karthala et que tout le monde commençait à transpirer à grosse goutte, et moi à regretter amèrement de ne pas avoir pris mes lunettes de soleil !

On est finalement parties, on a couru 3,5 km parait-il. Je suis contente, c’était ma première course, je l’ai finie (il faut commencer par d’humbles ambitions !) sans m’arrêter, je suis arrivée 21ème de ma catégorie, mais je ne sais pas combien nous étions…  c’était sympa. Les spectateurs criaient « aller mzungu !! »

Ensuite on a ramassé les enfants pour partir avec 2 autres familles copines faire un tour en mer dans un « kwassa » : le type de bateau que les anjouannais prennent pour tenter de relier Mayotte… un petit bateau à moteur avec un auvent.

Juste après notre départ, la pluie a commencé à tomber.. mais nous avons persévéré et nous avons bientôt atteint un endroit sec. Nous avons longé la côte de Moroni jusqu’après Ikoni et son Manzaza. Presque à la hauteur de la maison, nous avons croisé une troupe de dauphins, qui jouaient de part et d’autre de notre bateau. Les enfants ont voulu plonger pour nager avec eux, mais ils étaient trop nombreux et ont fait, à 2 reprises, trop de bruit, les dauphins ont fui.

Nous avons continué notre petit périple ; nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour plonger. Et là j’ai compris pourquoi  on appelait le bleu « marine » : parce que l’eau de l’océan, à quelques centaines de mètres de la côte, est vraiment de ce bleu là, profond et transparent (Séverine tu vas adorer !).

Jean a discuté avec un pêcheur qui, armé de son arpon, remplissait une nasse de poissons de toutes les couleurs (oui, je sais, vous en avez déjà entendu parler, ça suffit maintenant !!), il n’arrivait pas à s’arracher à ce spectacle alors que nous l’attendions, tous avec le mal de mer, dans le bateau qui tanguait à l’arrêt…

Quelques minutes avant notre plage d’arrivée, nous avons essuyé un grain gigantesque. On recevait de la grêle sur le dos… et des paquets de mer dans la figure, ces derniers agréables puisqu’ils nous réchauffaient !! Les enfants ont été admirables, personne n’a râlé, même Aurèle rigolait ; à la descente de bateau, ils sont restés dans l’eau jusqu’à ce que la pluie s’arrête, il faisait plus chaud dedans que dehors !!

On a bien dormi ce soir là !

 


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